Le wakesurfing (littéralement « surf de sillage ») est un sport nautique dans lequel un surfeur glisse sur la vague produite par un bateau, dans son sillage, sans être attaché à ce dernier (sauf pour le départ). Les vagues produites par les bateaux utilisés pour faire du wakesurf

Bien que la montée en popularité de ce sport ne l’ait fait connaître que tout récemment, le wakesurfing est le plus vieux sport à avoir été pratiqué derrière un bateau, mais il s’agissait à l’époque de surfer la vague produite par de gros bateaux.

L’association GVA Wakesurf Tour a été fondée en 2008 par un groupe de passionnés afin de promouvoir le Wakesurf en Suisse Romande.

Le départ

Le démarrage se fait classiquement en « water start ». Le rider se met à l’eau corde d’une main, planche de l’autre, bateau arrêté, il se met en position assise jambes vers le bateau et place la planche à moitié immergée perpendiculairement devant ses pied. Le pilote démarre doucement, et la traction de la corde va permettre au rider de se lever sur sa planche qui prend appui sur l’eau grâce à la vitesse.

« de 2 »

La ride

Une fois le rider debout, le pilote accélère afin que le bateau forme sa vague de poupe, le rider se positionne sur la portion de vague la plus adéquate (sweet spot), et commence à la surfer. À ce moment, la traction de la corde n’est plus utile car le rider utilise uniquement la vague pour glisser, il peut la lâcher et la renvoyer dans le bateau pour qu’elle ne le gêne pas. Le déplacement dans la vague est un jeu de position du corps. Par exemple, si on avance le genou de la jambe avant pour mettre du poids sur la jambe avant, on avance vers le bateau. On procède inversement en mettant du poids sur la jambe arrière pour s’éloigner du bateau. Une fois cette étape franchie il est possible de commencer à surfer la vague. 

Il est important de comprendre que contrairement à une vague naturelle, le rider glisse à l’inverse du sens de déroulement de la vague, ou plus précisément du sens de « progression énergétique » de la vague. Dans une vague d’océan le surfeur a le « Pic » (point de déferlement, là où la vague est la plus puissante) derrière lui et il glisse sur « l’épaule ». S’il glisse trop vite il s’éloigne trop de la zone de puissance et doit parfois ralentir volontairement ou revenir en arrière (Le « Cut Back »). Sur une vague produite par un bateau, c’est l’inverse, la vague est plus puissante juste derrière le bateau, et elle s’affaiblit au fur et et mesure que l’on s’en éloigne. Donc si le rider va trop lentement, il va reculer par rapport au bateau et va avoir de moins en moins de puissance de vague disponible.

Conclusion: sur une vague d’océan le « moteur » est derrière le surfeur, alors que pour le wakesurf il est devant.

e départ peut aussi se faire de la planche arrière du bateau (dite « swim plaform »), les deux pieds sur le devant de la planche, le temps de former la vague et de naviguer à la vitesse désirée. Le rider positionne ensuite ses pieds en position surf et se laisse tirer par la vague avec un plus de poids sur la jambe arrière. Le tout en tenant la corde de la même main que le pied positionné à l’avant de la planche. 

Il est important de comprendre que contrairement à une vague naturelle, le rider glisse à l(inverse du sens de déroulement de la vague, ou plus précisément du sens de « progression énergétique » de la vague. Dans une vague d’océan le surfeur a le « Pic » (point de déferlement, là où la vague est la plus puissante) derrière lui et il glisse sur « l’épaule ». S’il glisse trop vite il s’éloigne trop de la zone de puissance et doit parfois ralentir volontairement ou revenir en arrière (Le « Cut Back »). Sur une vague produite par un bateau, c’est l’inverse, la vague est plus puissante juste derrière le bateau, et elle s’affaiblit au fur et et mesure que l’on s’en éloigne. Donc si le rider va trop lentement, il va reculer par rapport au bateau et va avoir de moins en moins de puissance de vague disponible.

Une fois le rider debout, le pilote accélère afin que le bateau forme sa vague de poupe, le rider se positionne sur la portion de vague la plus adéquate (sweet spot), et commence à la surfer. À ce moment, la traction de la corde n’est plus utile car le rider utilise uniquement la vague pour glisser, il peut la lâcher et la renvoyer dans le bateau pour qu’elle ne le gêne pas. Le déplacement dans la vague est un jeu de position du corps. Par exemple, si on avance le genou de la jambe avant pour mettre du poids sur la jambe avant, on avance vers le bateau. On procède inversement en mettant du poids sur la jambe arrière pour s’éloigner du bateau. Une fois cette étape franchie il est possible de commencer à surfer la vague. 

Puisque le wakesurfeur peut accélérer dans la vague, il peut avancer vers le bateau et diminuer la tension dans la corde. S’il tombe et que la corde est trop longue, il risque de se prendre dans la corde et de se faire mal. Il est donc important de ne pas utiliser des poignées de ski nautique ou de wakeboard pour faire du wakesurfing.

Il y a deux genres de poignées pour le wakesurf : 

  • Les petites poignées, qui font environ six pouces de large (plus ou moins 15 cm) et permettent de s’accrocher à une main, ou à deux mains en mettant les mains l’une sur l’autre. On peut s’agripper facilement mais elles peuvent être dangereuses lorsqu’on les renvoie dans le bateau.
  • Le deuxième genre est seulement une grosse corde qui n’a pas de poignée en tant que telle. Le surfeur se tient à la corde tout simplement. C’est moins dangereux lorsqu’on la renvoie dans le bateau, mais il est beaucoup plus difficile de s’agripper. Il est préférable que la corde soit gainée d’un tube de plastique dans la partie tenue avec la main, une simple boucle risquant de piéger le poignet en cas de chute.

La corde ne doit pas être trop longue et il importe de ne pas l’enrouler autour de sa main. Si la tension dans la corde n’est pas assez grande (la corde touche l’eau), il faut la raccourcir. Une corde mesure habituellement environ 8 ou 9 mètres (mesurée à partir de la fin du bateau).

Lorsqu’on tire un wakesurfer, on peut accélérer encore plus lentement qu’avec un wakeboarder. Il faut augmenter graduellement la vitesse jusqu’à ce que le bateau aille environ entre 16 et 18 km/h, selon la taille du bateau, le genre de bateau, les ballasts et le surfeur. Idéalement, il ne doit pas avoir d’écume sur la vague et il est préférable d’aller en ligne droite plutôt qu’en cercle.